Accueil › Actualités › 28 juin 2022 Conseil de perfectionnement : faire le point pour pouvoir avancer En juin, le conseil de perfectionnement consacré aux formations de technicien et de régisseur du spectacle vivant a permis de réunir, autour de l’équipe de direction du CFASVA, des formateurs, des maîtres d’apprentissage ainsi que les représentants des différentes promotions. Précédent (x2) Précédent Suivant Suivant (x2) Plein écran Pour le CFASVA, l’idée est de faire de cette instance un lieu d’échange et de débat, un excellent moyen de faire bénéficier la direction des remontées de chacun et de partager avec tous des informations générales sur l’établissement. Sa composition a été voulue la plus large possible, en y intégrant des responsables du centre mais également des représentants des apprentis ainsi que des maîtres d’apprentissage. Tous les sujets sont abordés et le conseil de perfectionnement est l’occasion pour chacun de s’exprimer, une multiplicité de points de vue qui permet d’ajuster la stratégie et la politique du centre en fonction des besoins de ces usagers comme des demandes des employeurs. Un outil de réflexion pédagogique Parmi les points abordés cette année, l’élargissement de l’offre pédagogique du CFASVA a occupé une bonne place. Fidèle à sa stratégie de développement d’une filière complète de formation, le centre a investi afin d’ouvrir deux nouvelles formations en apprentissage. Administrateur de spectacle vivant offrira une certification de niveau 7 (master), tandis que la mise en place d’une version en 32 mois de Régisseur du spectacle vivant permettra à des candidats dépourvus d’une équivalence baccalauréat de préparer une certification de Régisseur (bac+2), les 8 premiers mois de la formation servant de temps préparatoire et de remise à niveau. Ainsi, la base des publics ayant accès aux formations s’élargit, une préoccupation constante pour le centre. Un lieu d’écoute Le conseil a également été l’occasion de confronter les demandes des apprentis comme des employeurs aux impératifs de formation. Le sujet d’une meilleure adaptation du calendrier d’alternance aux besoins des entreprises comme aux situations particulières des apprentis a ainsi été exploré. La fin de l’obligation d’une parfaite symétrie entre les deux années d’apprentissage va permettre une certaine souplesse dans l’établissement de ce calendrier, sachant que, d’ores et déjà, les entreprises, si la demande est faite bien en amont et qu’elle ne pénalise pas l’apprenti sur son parcours de formation, peuvent le modifier sur une période précise. Se développer pour tous S’ouvrir passe également par un effort constant sur la qualité de l’accueil des apprentis et de la prise en compte de leurs spécificités. Les axes de cette politique sont nombreux et doivent permettre à chacun de mener à bien son projet de formation dans les meilleures conditions. En 2021, le centre a pu constater une hausse importante du nombre de candidats en situation de handicap et a pu apporter une réponse plus structurée et plus diversifiée à ces demandes. Par exemple, sur les épreuves d’admission, en plus des aménagements déjà mis en place depuis quelques années (tiers-temps supplémentaire, mise à disposition d’outils informatiques), des aménagements individualisés ont vu des salariés du centre prendre le rôle de lecteurs, scripteurs ou assistants afin de reformuler les questions posées aux candidats.