©Maritta Anton
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Cette fois, l’atelier de  Régisseurs sans frontière  s’est déroulé en Estonie, à la Viljandi Culture Academy, du 1er au 12 août.  Au vert, au calme. Loin du tintamarre praguois.

Quinze participants ont profité de l’espace et du formidable accueil : un Britanico-Allemand et une Tchèque, venus tous deux du département Lighting Design & Dramaturgy du Rose Bruford College, près de Londres, six Allemands de Berlin et de Leipzig, une Ukrainienne de la Viljandi Culture Academy et six Français du CFASVA. Leur objectif : apprendre les subtilités de la mise en scène artistique, eux qui sont plus habitués à être les hommes et les femmes de l’ombre, derrière les consoles et dans les coulisses…

À partir de références culturelles estoniennes propres à éveiller l’imaginaire, des groupes se sont constitués. Guidés par l’approche innovante des deux formateurs-concepteurs de l’atelier, Benjamin Ratcliffe et Grit Eckert, ils ont su faire évoluer leurs projets initiaux, aidés par une jeune productrice estonienne, Saara Silvia Soasepp, lien indispensable avec les techniciens son et lumière de l’Académie et les interlocuteurs extérieurs (achats d’accessoires, marketing, communication autour des projets). Une page Facebook a même été créé pour l’occasion.

Le 11 août, cinq projets de 9 à 15 minutes ont finalement été proposés à une audience d’une trentaine de personnes. Guidé par petits groupes, le public a assisté à des « rituels » inspirés par la peinture Maasikasööjad (Strawberry Eaters) de Paul Kondas, à des « immersive dreams » inspirés par le poème de Marie Under : I dreamed about a world. Naturally home?  a offert aux  visiteurs un interlude dans une salle transformée en salon estonien, où ils ont été invités à boire le café, tout en écoutant des interviews d’Estoniens menées par le créateur allemand du projet. Almost Pärt leur a permis de se relaxer au doux son de la composition d’Arvo Pärt revisitée par une apprentie du CFASVA, et le parcours s’est achevé avec une promenade visuelle, The Walk into the Trees, immersion sensorielle et émotionnelle, par le biais de contenus vidéo très touchants.

L’ovation finale était méritée et vient s’ajouter à des souvenirs qui resteront gravés dans la mémoire de tous les participants. Des amitiés fortes, du dépassement de soi, dans un pays inconnu, des apprentissages et des preuves d’adaptation incontestables : que peut-on rêver de mieux ?

Ilusat päeva (Bonne journée) !